Grand Prix du Maire de Champignac
Les candidats et leurs citations
(de Berney, Claude à Cevey, Jean-Jacques)


«Notre parlement, sous l'influence d'Eurolex vient de réanimer plus d'une proposition de la gauche. Idées généreuses défendues dans la Tribune socialiste vaudoise. Mais anesthésiées par l'action de la droite réactionnaire. Servie en cela, il faut le dire hélas, par un peuple inconscient et immature, détourné, au besoin, de son propre intérêt par la propagande pernicieuse des valets empressés du monde de la monnaie toute-puissante, des croupiers habiles à subtiliser les bénéfices, des agioteurs et autres boursicoteurs, prétendument au service du pays.»

Claude Berney, Combier,
in Tribune socialiste vaudoise, 1 septembre 1992


«Enfin, posons-nous la question de savoir si, en pendant combien de temps, nous aurons les moyens d'une politique d'exclusivité, si elle ne dépend que de nous, voire d'exclusion, pour le cas où elle nous serait dictée par d'autres, justement, comme l'imaginent les opposants à notre intégration européenne d'abord, mondiale ensuite, les égoïstes donc malades du nombrilisme.»

R. A. Berthoud, vice-président de la Banque de Financement et d'Investissement,
in L'Agefi;, 27 mars 1995


«En outre, ce 4 à 3 face à une formation qui demeure l'une des valeurs étalons du hockey planétaire est aussi le fruit justifié d'un sens de la concrétisation qui paraît se bonifier au fil des matches.»

Jean-Jacques Besseaud, journaliste sportif,
in 24 Heures, 30 avril 1991


«Je veux garder du temps pour l'éducation de mes enfants et de ma famille.»

Philippe Biéler, non-candidat,
Conférence de presse 19 septembre 1991


«Je n'ai jamais caché que j'étais ambitieux. Mais à mes yeux, ce n'est pas un mal en soi. Il est vrai que tout petit, chez les scouts, j'étais chef des louveteaux puis de ma patrouille et que j'aimais cela.»

Philippe Biéler, Conseiller d'Etat écologiste vaudois,
in Le Nouveau Quotidien, 31 mars 1994


«Dans notre pays, les grands restaurants ont des cuisines qui débordent d'amour. Et quand je soigne un client, je veux qu'il reparte dans le même état d'esprit que lorsqu'il sort d'un grand restaurant. Nos vendeurs agissent comme s'ils étaient les salariés du client. Et ils mettent toutes les ressources de l'entreprise à la disposition de nos clients. D'ailleurs, nous parlons de nos hôtes. Pas de nos clients avec un c minuscule, mais de nos Hôtes avec un H majuscule.»

Pierre Billeter, pharmacien,
in Espace tonique, le journal des centres Billeter, n°3, été 1993


«Cela me réconforte et me montre que le peuple sait tout de même être logique, n'hésitant pas à se déterminer contre l'avis des partis bourgeois, dont le mien.»

Marcel Blanc, conseiller d'Etat,
in 24 Heures, 24 septembre 1990


«Il faut surtout construire pendant qu'il en est temps, c'est-à-dire avant qu'il n'y ait plus de place pour le faire.»

Marcel Blanc, chef du Département vaudois des travaux publics,
in Metro Ouest Infos, 1 mai 1991


«En ouvrant le sac-poubelle qui contenait les quatre chatons, le sang de Marguerite n'a fait qu'un tour.»

Alexandre Bochatay, rédacteur,
in La Suisse, 21 septembre 1993


«Ainsi, parmi les supporters allemands présents en Suède, on remarque une participation massive de jeunes de l'ex-Allemagne de l'Est, proches des milieux d'extrême-droite. Ils se livrent à des pillages de magasins de vêtements pour voler.»

Etienne Bonamy, à Göteborg,
in Le Nouveau Quotidien, 20 juin 1992


«Prudent, l'Etat déclare être au courant du caractère de M. Gaillard et envisage de se faire accompagner par la police...»

Jean Bonnard, journaliste,
in 24 Heures, 13 septembre 1990


«Je m'intéresse en priorité au fonctionnement, à l'outil de travail : cela veut dire qu'avant toute chose je veux développer la communication, la conjuguer : je communique, tu communiques, nous communiquons. D'une manière plaisante, je nous vois tous, nous causer parmi...»

Pierre-Louis Bornet, nouveau président du parti radical vaudois,
in Nouvelle revue Hebdo, 8 mai 1992


«A mon avis, la jeunesse et l'instruction forment une part importante du futur, et leur gestion ne devrait pas échapper au Parti radical.»

Pierre-Louis Bornet, président du Parti radical vaudois,
in 24 Heures, 9 novembre 1993


«Nos candidats, véritables, "cartes de visite" et ambassadeurs de notre parti, ont eu un parler franc, des prises de position affirmées et clairvoyantes en tournant ainsi le dos à la langue de bois.»

Pierre-Louis Bornet, président du parti radical-démocratique vaudois,
in Nouvelle Revue, 9 septembre 1995


«Le fait que cette adjointe du directeur médical soit une femme ouvre d'abord certaines portes au niveau des interfaces entre les médecins et le corps soignant.»

Hans Bossart, directeur médical du CHUV,
in L'Antenne du CHUV, n°2, 1991


«Elle a le don des langues et un physique qui s'y prête. Qui, mieux que Lolita Morena, aurait pu animer le version helvétique du jeu de France 2 ?»

Isabelle Bourgeois, journaliste,
in TV Guide, 19 août 1995


«Pâques veut dire passage, c'est la fête du passage de Dieu sur notre terre : Christ est ressuscité pour rencontrer les gens. Pâques veut dire pour nous : allez, et à votre tour, rencontrez les autres et que vos moyens de locomotion soient des moyens de communication.»

Roger Brandt, pasteur automobiliste,
in Touring, organe du TCS, 12 avril 1990


«[Ce que j'apprécie en elle ?] Tout, sa gentillesse, sa jeunesse et sa cuisine ! Il se trouve encore que nous avons les mêmes goûts. Sur cinquante points dont nous avons discuté, quarante-six nous ont trouvé parfaitement d'accord.»

Daniel Brélaz, futur époux,
in 24 Heures, 3 octobre 1990


«De nombreuses couleurs ont été testées au moment de la mise en service de la fontaine de la Riponne. Manifestement, la couleur blanche donnait les meilleurs résultats. Dans les véritables couleurs testées, à savoir le bleu, le jaune orangé, le vert et le rouge, seul le bleu donnait un résultat acceptable et intéressant. Aussi a-t-il été décidé pour l'exploitation des six prochains mois, de maintenir ces deux couleurs. Durant l'année 1994, des réflexions seront faites pour savoir s'il y a lieu d'induire des modifications, par exemple suppression de la couleur bleue ou introduction d'une nouvelle couleur. Mais cela ne se fera que si cela amène un plus par rapport à la situation actuelle. / Quant à la cadence des jeux d'eau (dix différents aujourd'hui), elle atteint cinq minutes entre chacune des dix figures avec répétition rapide toutes les minutes ensuite. Il est prévu, au plus tard d'ici le printemps prochain, de réduire la distance temporelle entre les figures à trois minutes, avec à nouveau répétition toutes les minutes de ces dix figures en fin de série.»

Daniel Brélaz, directeur des SI lausannois,
in Journal communal, 26 novembre 1993


«Les princes charmants sont susceptibles de devenir des époux dès cet âge (ils devaient avoir 20 ans auparavant) et les cendrillons n'ont plus besoin de faire le pied de grue auprès de papa et maman pour obtenir leur autorisation.»

Patricia Briel, journaliste,
in Journal de Genève, 30 décembre 1995


«Etrange retournement de l'histoire, puisque l'on sait que c'est la décision politique des gouvernements autrichiens et hongrois de démontage du rideau de fer qui fut l'une des étincelles qui provoqua les événements que l'on connaît.»

J.-P. Brossard, critique de cinéma, in L'Impartial, 5 avril 1991


«A l'entendre, tout est pour le mieux dans le monde de l'athlétisme, comme au sein de l'équipe américaine. Lui même [Carl Lewis] est comme de bien entendu blanc comme neige (...)»

Madeleine Brot, envoyée spéciale,
in Journal de Genève, 29 juillet 1992


«Si l'on accepte une enthousiaste description de la non analysable jubilation que procure la vision de ce film ou le recours à des éloges référentiels qui peuvent remonter, dans le cinéma français, de Rohmer, Pierre Kast, Bresson (Les dames du bois de Boulogne, 1945, d'après Diderot) à Renoir ou Sacha Guitry, la meilleure approche critique de La Discrète se trouve peut-être au détour d'un texte brillant de Jean-Noël Vuarnet : «Le joli temps» (collection Brèves, Editions Hatier, Paris 1990), évocation des philosophes et artistes sous la Régence et Louis XV.»

Freddy Buache, cinémathéquiste,
in Le Matin, 13 janvier 1991


«[Tanner] refuse le romanesque traditionnel pour capter l'élan d'une effusion afin d'en repérer, après la retombée, les imprévisibles effets, façon, pour lui, de maintenir le film hors du rassurant spectacle, digne des livres de plage, concocté par la machine à divertir, ce qui le conduit à laisser l'air et la lumière circuler à l'intérieur des plans, hors des effets d'esthétique : ce réalisme apparemment brut ouvre alors la fenêtre, parfois, aux fraîches brises de la poésie.»

Freddy Buache, critique cinématographique,
in Le Matin, printemps 1993


Je reste inébranlablement amoureux des choses simples.

Freddy Buache, critique cinématographique,
in Le Nouveau Quotidien, 11 avril 1993


«Pour autant que sa "conversion" soit sincère, ce programme permet de mesurer le fossé qui a séparé Christian Grobet, ces dernières années, du reste du collège gouvernemental. Et de mieux comprendre pourquoi, au lieu de pousser à la réalisation des projets que Genève attendait, il est resté assis sur la pédale du frein.»

Françoise Buffat, chroniqueuse politique,
in Journal de Genève, 5 octobre 1993


«Par pudeur, Gilbert Coutau n'ira pas jusqu'à étaler sa déclaration d'impôts. Mais il déplore que le peuple ait refusé d'améliorer les conditions de travail des parlementaires fédéraux...»

Françoise Buffat, journaliste,
in Journal de Genève, 12 août 1994


«Alors que les vagues se retirent, dans ce silence qui suit le bruit massif de leur abattement, il reste l'essentiel : une zone piétonne et commerçante compacte et ouverte sur l'extérieur...»

Didier Burkhalter, directeur neuchâtelois des Travaux publics,
in Neuchâtel votre ville, Bulletin officiel, 15 août 1996


«N'est-il pas temps d'élire des magistrats compétents avant de connaître leur sexe ?»

Claude-Alain Burki,
in Tribune Socialiste Vaudoise, 1 février 1993


«Une partie des écoles a été offerte par l'entreprise, et nos contributions ont favorisé la construction de stades, de salles de fêtes, que ce soit la commune qui l'ait décidé, à partir d'impôts confortables, ou de certains dons, mais on ne va pas entrer dans les détails car nous n'avons pas cette mentalité paternaliste. [...] Quand on m'a proposé la commune après mon père, je leur ai dit : "Maintenant, vous êtes suffisamment formés, vous avez des gens compétents pour assumer ces charges."»

Ch. Burrus, tabagiste à Boncourt,
in Construire 6 décembre 1989


«[le populiste est] celui qui lisse le poil dans le sens de la marche de l'animal qu'il veut flatter.»

Jean Cavadini, libéral neuchâtelois,
supra RSR1 La Première, à 18h43, 15 mars 1993


«En quelques mois, l'empire marxiste, qui semblait cimenté dans le roc et fait pour durer longtemps, a littéralement explosé, dans le calme ou la violence la plus terrible, démontrant bien que les colosses les plus puissants ont tous leur pied d'argile...»

Cercle libéral lausannois,
in Forum libéral, 1 août 1990


«Les mobilisés de 1939-1945, sans renier quoi que ce soit de leur engagement politique, ont accepté de servir sous le même drapeau, le même uniforme et dans le même esprit de sacrifice. L'oublier, en cette circonstance, m'apparaît inconvenant et guère moins maladroit que le geste des trois malheureux parachutistes hostiles à l'armée, qui ont cru malin d'arroser la prairie du Grütli de roses et ont vu ces symboles de la contestation gauchiste, chassés par le foehn, atterrir dans le forêts profondes du voisinage et le lac cher aux coeurs des Waldstaetten.»

Jean-Jacques Cevey, conseiller national,
in La Nouvelle Revue, 4 septembre 1989


«Eugène Rambert, notre cher poète montreusien, ne cachait pas son attachement prioritaire à la Suisse. D'aucuns y verront les effets de l'amour : n'avait-il pas rencontré à Zofingue celle qui allait devenir sa femme et rester néanmoins la soeur de Gottfried Keller !»

Jean-Jacques Cevey, poète et montreusien,
in Nouvelle Revue Hebdo, 4 octobre 1991


«Ainsi pourra se développer chez nous la réflexion capitale que nous commandent nos interrogations quant à l'avenir européen de la Suisse et la nature exacte des rapports entre membres de la communauté de demain ou d'après-demain, dont nous nous rapprocherons et nous serons peut-être un jour.»

Jean-Jacques Cevey, rédacteur en chef,
in Nouvelle Revue Hebdo, 13 décembre 1991