Grand Prix du Maire de Champignac
Les candidats et leurs citations
(de Debétaz, Edouard à Durussel, René)


«C'est dans la salle du Grand Conseil qu'un fauteuil présidentiel m'a ouvert pour la première fois ses bras démocratiques.»

Edouard Debétaz, notable,
supra RSR 1, 30 juin 1987


«...nous miserons sur des contacts plus intimes, plus individuels. J'inviterai par exemple des membres du CIO à mon domicile. Nous sommes prêts à travailler. Nous avons du monde pour cela. Et aussi des jolies filles !» « Les membres du CIO nous connaissent et nous reconnaissent maintenant. Même s'il est clair qu'en Afrique centrale, le nom de Gilbert Debons, ce n'est pas leur tasse de thé.»

Gilbert Debons, organisateur des J.O. de Sion,
in 24 Heures, 20 décembre 1994


«Chabrol est contemporain de son époque.»

Christian Defaye, mémorialiste,
in Avant-Première, 1 octobre 1992


«D'ailleurs, l'écologie présente un caractère religieux prononcé. M. Franz Weber est un imprécateur, un Jérémie de l'écologie. Et M. Brélaz n'est politicien, journaliste, maître de doctrine, conférencier et homme sandwich que parce qu'il est d'abord une vestale.»

Olivier Delacrétaz, mystagogue,
in La Nation, 6 octobre 1990


«Sous la pression [du principe d'égalité], l'Europe, après quatre siècles et demi d'expansion, reflua en toute hâte pendant plus de trente années, cultiva sa mauvaise conscience, accueillant avec humilité et reconnaissance des coups de pied au derrière distribués par le monde entier. Les choses n'allant jamais de plus en plus, le courant est en train de s'inverser.»

Olivier Delacrétaz, et fier de l'être,
in La Nation, 22 août 1992


«La politique englobe et dépasse l'administration comme l'âme englobe et dépasse le corps.»

Olivier Delacrétaz, président de la Ligue vaudoise,
in 24 Heures, 3 octobre 1996


«Faisant allusion à la modestie de Charlie Chaplin, l'un des orateurs, Jean-Pascal Delamuraz, président de la Confédération, rappela que la période du cinéma muet permit au jeune acteur de s'exprimer radicalement, tout en restant muet. Un bel exemple, dit M. Delamuraz, dont nos politiciens à Berne devraient s'inspirer...»

Jean-Pascal Delamuraz, président de la Confédération,
in Journal de Pully, 21 avril 1989


«... et voilà une place toute simple nommée place "Jean-Pascal Delamuraz, président de la Confédération". M. Delamuraz constata qu'il n'avait pas mis à côté de la plaque. Il y a toujours deux temps dans la vie d'un homme, celui où il découvre les plaques et le temps, plus cruel, où il rend les plaques. Je suis heureux que les habitants de Longirod m'aient attribué une place non pas une impasse.»

Jean-Pascal Delamuraz, président de la Confédération,
in Le Quotidien de la Côte, 3 juillet 1989


«Il faut avoir la vigueur de recréer une cohésion intérieure autour de facteurs culturels qui font aujourd'hui défaut.»

Jean-Pascal Delamuraz, conseiller fédéral,
in L'Hebdo, 28 décembre 1989


«Notre pays est magnifique, et je me réjouis chaque matin de pouvoir revoir, de la fenêtre de mon bureau, ces gardiens que sont Mönch, Eiger et Jungfrau, et cette Sarine qui irrigue tant de cantons !»

Jean-Pascal Delamuraz, Conseiller fédéral,
in La Suisse, 5 octobre 1992


«Dans un climat où lecteurs, auditeurs et télespectateurs ne parviennent plus à distinguer aujourd'hui le faux-vrai du mi-juste, la Nouvelle Revue fait décidément de la belle ouvrage.»

Jean-Pascal Delamuraz, hors concours,
in Nouvelle Revue Hebdo, 29 octobre 1993


«L'homme qui suscite mon admiration dans notre pays c'est J.-P. Delamuraz, pour sa force de travail, sa volonté, ses sautes d'humeur et son style d'expression. Pour la femme, alors là, il faut savoir si c'est au niveau du fantasme, dans ce cas, Claudia Schiffer. Autrement, ma femme...»

Paul-Edmond Delay, candidat radical vaudois au Conseil national,
in Nouvelle Revue, 13 octobre 1995


«Malgré les vents contraires, je veux donc mettre à profit cette période charnière pour donner à la Radio-Télévison suisse romande des objectifs ambitieux permettant à chacun d'être fier d'y contribuer.»

Jean-Jacques Demartines, directeur,
in Le funambule, journal de la RTSR, 13 septembre 1990


«On a pris cette commune avec 31 millions de dettes. On la rend aujourd'hui avec 28 millions de dettes et diverses réalisations, comme le giratoire récemment aménagé.»

Denise Perler et Jean-Pierre Dénéréaz, municipal et syndique de Chavannes,
in 24 Heures, 11 septembre 1993


«Disons qu'il y a une réflexion permanente au sein de la maison au sujet du développement du sport. Ses facettes sont toujours plus interpénétrables entre elles (...)»

Jacques Deschenaux, un peu fatigué à l'arrivée in Journal de Genève, 30 avril 1994


«L'homme ne supporte pas, et c'est ce qui le distingue de l'animal, qu'une question reste sans réponse.»

Jean-Bernard Desfayes, homme,
in Le Nouveau Quotidien, 6 novembre 1992


«A l'abri d'un beau mur, M. Bert Brecht, révolutionnaire de son état, ne voyait pas derrière les oeillères qui lui servaient de lunettes les quelque 500 revanchards-de-Bonn à qui, chaque jour, les lunettes d'approche manipulées par des flics rendaient les ornières de la fuite périlleuses. De là le Mur : quand on a une faucille et un marteau pour taper sur ceux qui sont déjà fauchés, autant avoir un mur pour édifier un avenir de béton.»

Jérôme Deshusses, métaphoriste,
in Construire, 1 novembre 1989


«Dire que les tâches ménagères d'aujourd'hui, en Occident, sont fastidieuses, c'est mettre un doigt dans l'engrenage qui mène à toutes les sortes de professions sauf deux, lesquelles sont aussi seules à se pratiquer le cas échéant sans salaire, celle de savant et celle d'artiste.»

Jérôme Deshusses, chroniqueur,
in Construire, 20 mars 1991


«...il n'est pas difficile de ne rien dire, lorsqu'on ne sait rien, à qui ne veut rien savoir.»

Jérôme Deshusses, chroniqueur,
in Construire, 4 septembre 1991


«Premièrement mon Dieu, origine et but de la Vie, ne pouvait faire plus pour moi que d'être moi, comme la goutte de l'océan est l'océan.»

Jérôme Deshusses, chroniqueur,
in Construire, 16 septembre 1992


«J'ai beau chercher, je ne trouve rien qui puisse empêcher une classe sociale de se proclamer culture pour rester culture sociale de classe.»

Jérôme Deshusses, chroniqueur,
in Construire, 9 décembre 1992


«La soif est une preuve de l'existence de l'eau.»

Jérôme Deshusses, chroniqueur,
in Construire, 13 janvier 1993


«...si c'est là tout ce qui subsiste du féminisme, on peut dire que ce dernier a subi ou même voulu le sort de ces ex-pseudo-révolutions dont la fin dernière était le but premier.»

Jérôme Deshusses, chroniqueur,
in Construire, 10 mars 1993


«Penser sans imaginer est impossible, mais la pensée est loin, ici, d'être le but, si tant est que ce but ne soit pas une fin, et que cette fin ne soit pas la nôtre.»

Jérôme Deshusses, chroniqueur,
in Construire, 10 mars 1993


«De manière générale, les mesures sociales que l'on attendait sont traitées par le petit bout de la lorgnette. Par exemple : la prévention va vraisemblablement se limiter aux contrôles gynécologiques et à quelques vaccins.»

Béatrice Desplands, secrétaire USS,
in Tribune du Groupement des Hôpitaux régionaux vaudois, automne 1994


«Quel est en effet le poids du minimensonge du couple Kopp - elle, avertissant son époux que l'une des sociétés dont il s'occupe est entrée dans le collimateur des polices internationales traquant le trafic de la drogue et le taisant, lui, le démentant -, par rapport aux crimes réels, à la misère réelle, aux morts de faim réels causés par les pratiques des financiers de notre pays en quête d'accumulation du capital produit sur cette terre aux dépens des peuples qui le génère.»

Erica Deuber-Pauli, députée genevoise,
in VO-Réalités, 22 décembre 1988


«Je ne souhaite pas de catastrophe, mais je souhaite que le Bon Dieu répartisse mieux toutes celles qu'il y a dans le monde.»

Jean-François Duchosal, Lieutenant-colonel, bat aérop 1,
in 24 Heures, 13 décembre 1989


«Le conseiller fédéral Villiger a le grade de capitaine auto; voilà pour sa compétence militaire. A part ça, au civil, il vend des cigares. Quand je vois des gens comme ça prendre des décisions concernant la défense nationale, je suis effrayé.»

Paul Ducotterd, colonel EMG, Revue Militaire Suisse, Société suisse des Officiers,
in Tribune de Genève, 1er février 1990


«Il faut cesser de faire peur aux gens en leur disant que le fromage est dangereux, que le poisson contient du mercure, la salade du zinc et que la viande rôtie est cancérigène. On nous rend la vie tout simplement impossible, alors qu'il suffit de manger modérément.»

Robert Ducret, conseiller national radical genevois,
in Gazette de Lausanne, 3 octobre 1990


«Je tiens à saluer cette initiative partie de Zurich et dont le but est de rendre les universitaires attentifs à la nécessité de rester communicables.»

Pierre Ducrey, recteur de l'Université de Lausanne,
in Le Nouveau Quotidien, 11 décembre 1992


«...le recteur n'a qu'un seul pouvoir, celui de convaincre. Convaincre, cela signifie que lorsqu'on prend un décision et qu'elle engendre une révolution à l'Université, cette décision n'est pas la bonne. C'est pourquoi, l'exécutif de l'Université doit savoir persuader que les décisions qu'il prend sont bonnes.»

Pierre Ducrey, recteur pour quelques heures encore, in L'Auditoire, n°spécial vacances, 1995


«En effet, la Conversation de la nature sera placée dans le même service que la Conservation de la faune.»

P.-A. Dupertuis, journaliste,
in Journal de Genève, 19 août 1994


«Pierre-François Veillon a ainsi indiqué qu'une personne morale, mariée, déclarant plus de 10 millions de fortune et quittant le canton représente pour le fisc une perte sèche de 400 000 francs.»

Pierre-André Dupertuis, journaliste,
in Journal de Genève, 7 mars 1995


«A présent que nous sommes à l'abri de la richesse, restons attentifs et vigilants pour être à l'abri de la misère.»

Arthur Durand, candidat radical vaudois au Conseil national, syndic et député,
in Nouvelle Revue, 6 octobre 1995


«Un fait essentiel demeure : l'humain est, fondamentalement, un.»

René Durussel, directeur de l'enseignement secondaire vaudois,
in Circulaire aux maîtres, 30 décembre 1992