Toqué, le chef: notre recette animée      

Poularde au gros sel

présentée par le Maître-coq

Séquence QuickTime version 4 (800 Ko)


Sous le sel, la Pintade... ou la vengeance du gallinacé

Outillage:

•1 pintade

•échalote

•estragon

•gros sel

•1 dl d'eau

•plat

•four


Attrapez une pintade (oiseau gallinacé originaire d'Afrique), ou, à défaut, une Mi-pintade (de celles qui poussent dans le Capital à but social). Si la pintade criaille, tordez-lui le cou. Si personne ne l'a déjà fait avant vous, n'oubliez ni de la plumer, ni de la vider. Poivrez-la, fourrez-la avec une échalote et de l'estragon (je vous signale que vous venez d'éviter un jeu de mot, bravo!) et mettez-la de côté. Prenez un plat allant au four, et répandez d'un geste auguste du gros sel sur le fond dudit plat. Le gros sel se trouve : au bord de la mer, en France, en Italie, en épicerie, en droguerie, mais on ne trouve pas encore de gros Mi-sel chez le Capital à but social. Sur le sel, mettez la pintade, de l'estragon et recouvrez la volaille entièrement avec du gros sel (pour voir où on peut en trouver, et où il n'y en a pas, relisez attentivement cette recette). Mouillez légèrement avec environ 1 décilitre d'eau.

Mettez au four à 190° pendant une bonne heure un quart, puis cassez la dure croûte de sel qui se sera formée sur la volaille, et dégustez. Miracle: 1) ça sent délicieusement bon l'estragon; 2) ça n'est pas trop salé (à condition qu'on ne tente pas de manger le gros sel) et ça donne une chair très tendre; 3) c'est très bon et pourtant c'est cuit sans huile, sans beurre, sans crème, et sans toutes ces belles et bonnes choses qui font gagner leur vie aux médecins, aux diététiciens et aux pharmaciens. En d'autres termes, c'est pas gras, mais c'est gai (celui-là, vous n'y avez pas échappé!).

Dicton
du Maître-coq:

Ne dites pas
«C'est celle que j'aime»,
dites «C'est le gros sel que j'aime.»

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